C'est idiot mais ça colle à la peau - Compagnie Yohan Durand

Pourquoi la CCAS vous propose cette rencontre culturelle ?

Le gars est diaboliste. Diabolique ? Non, diaboliste ! C’est-à-dire qu’il taquine le diabolo. Et pas que ça… À la frontière des arts entre diabolo, danse, pantomime, jonglage et théâtre de rue, Yohan Durand réinvente l’ordre cosmique et le mouvement perpétuel, avec une grâce infinie et une légèreté si ténue qu’on en oublie la performance : seule reste l’émotion…

L'événement

Il débarque paumé, valise à la main et pantalon trop court. Débarque ? Ou rembarque, on sait pas ! « Le train de la vie, c’est par où ? » Mettez votre ceinture, le beau jeune homme va nous emporter avec lui… Y’a ce truc en plastique vert (ou rose) fluo qui lui colle aux doigts, au fil, à l’âme. À la peau. Lui roule dessus, l’emporte sans crier gare sur l’express de la vie, vers d’autres aventures. Universellement collant, comme la gravitation. Infiniment lourd, ou diaboliquement léger : mais ne quittant jamais, jamais, l’orbe de sa volonté… Pour arrêter le temps, Yohann Durand n’a rien d’autre que ça : ses feux follets multicolores qui valsent sur un fil, nous laissant effarés devant leurs tentatives d’envols, leurs arabesques entretissées avec l’espace, à fleur de cœur.

Présentation de l'artiste
Compagnie Yohan Durand

Sa passion naît en 2009 : à 15 ans, il s’essaie au diabolo qu’on lui a offert à Noël… Cet autodidacte se forme ensuite sur les scènes de plusieurs cabarets, festivals, à la télé, dans la rue et les pistes de cirque, en France et au Canada. Ces expériences ont progressivement aiguisé sa réflexion artistique, l'amenant à changer les codes habituels de son art. Tout en enrichissant ses créations de techniques issues de la jonglerie, la danse, le clown, la marionnette, le théâtre et le mime, il aime jeter des ponts entre danse et jonglerie, dans la recherche de qui, du corps ou de l'objet, a le contrôle.